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Julien Chuzeville, Fernand Loriot, le fondateur oublié du Parti communiste, Editions L'Harmattan, collection Historiques - série "Travaux", Paris, 2012. 237 pages, ISBN 978-2-336-00119-7.
Fernand
Loriot (1870-1932) est le principal fondateur du Parti communiste. Il
était le premier signataire de la motion fondatrice du PC, qui
remporta une large majorité au Congrès socialiste de Tours en
décembre 1920.
Instituteur,
militant socialiste, syndicaliste révolutionnaire, il fut l'un des
principaux organisateurs du mouvement pacifiste en France pendant la
guerre de 1914-1918. La presse le décrivait comme le « leader
des révolutionnaires »
pendant la grève générale de mai 1920. Il est pourtant aujourd'hui
tombé dans l'oubli. Cela est en partie dû à son attitude
d'opposant interne en 1924-1926 puis à sa rupture avec le PC en
1926, et à sa dénonciation précoce de la dictature stalinienne.
De
la lutte contre la Première Guerre mondiale à la lutte contre le
stalinisme, on retrouve toujours Fernand Loriot au premier plan.
Quatre-vingts ans après sa mort, un ouvrage lui est pour la première
fois consacré. C'est aussi un éclairage inédit sur les luttes
sociales et l'histoire politique des décennies 1910-1920, et une
contribution à l'histoire du syndicalisme, du socialisme, du
pacifisme et du communisme.
Sommaire
:
I
: Un instituteur socialiste et syndicaliste
Au
Syndicat des Instituteurs de la Seine
II
: Contre la guerre
Le
Comité pour la reprise des relations internationales
Printemps
1917, lueurs dans la nuit
Renversement
de majorité à la SFIO
Berne,
à la croisée des chemins
III
: Pour la révolution
Le
Congrès socialiste de Strasbourg
La
transformation de la SFIO en SFIC
Le
Congrès communiste de Marseille
Divisions
sur le front unique
Repli
provisoire
IV
: Communiste oppositionnel
Opposition
à l'intérieur du parti communiste
Opposition
communiste à l'extérieur du parti
Pour
l'unification syndicale
V
: Conclusion
Annexes
1
: Illustrations
2
: Note nécrologique sur Fernand Loriot, par B. Souvarine
3
: La scission socialiste
4
: Les courants lors des congrès de la SFIO de 1915 à 1920
5
: La scission syndicale
6
: La lettre des 80 de l'opposition communiste (1925)
Bibliographie
et sources
Recensions du livre :
* Archives communistes, décembre 2012 (également reproduite dans les Cahiers du mouvement ouvrier, mars 2013).
* Article 11, janvier 2013 (traduction en italien dans la Bataille socialiste, janvier 2013, traduction en portugais dans Vias de facto, février 2013, et traduction en persan dans Praxies.org, août 2013).
* L'Ours, février 2013.
* Lectures, février 2013 : [lire en ligne].
* Dissidences, février 2013.
* La Quinzaine littéraire, février 2013 (également reproduite dans les Cahiers du mouvement ouvrier, mars 2013).
* Courant alternatif, mai 2013 : [lire en ligne].
* Cahiers Jaurès, novembre 2013.
* Cahiers d'histoire, mai 2014.
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"M. Loriot leader des révolutionnaires est arrêté" (7 mai 1920) |
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Fernand Loriot au Congrès de Marseille du Parti communiste SFIC (décembre 1921). |
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Loriot candidat du Parti socialiste SFIC aux élections législatives partielles du 27 février 1921 |
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Le journal féministe socialiste La Voix des Femmes du 24 février 1921, appelant à "faire voter" pour Loriot et Souvarine, candidats du "seul parti dans lequel la femme est l'égale de l'homme". |
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Les premiers signataires de la motion Loriot-Souvarine de novembre 1920, dont l'adoption au congrès de Tours entraîna la transformation de la SFIO en SFIC (puis PC). |