17 août 2017

Un Court moment révolutionnaire, la création du Parti communiste en France

Parution en septembre 2017 :
Julien Chuzeville, Un Court moment révolutionnaire, la création du Parti communiste en France (1915-1924), Libertalia, Paris, 2017. 536 pages (+ cahier d'illustrations en couleur de 16 p.), ISBN 978-2-37729-010-9.
http://www.editionslibertalia.com/catalogue/ceux-d-en-bas/un-court-moment-revolutionnaire



Présentation de l'éditeur : Le Parti communiste est créé en France en décembre 1920. Au-delà du seul congrès de Tours, qui voit la scission du Parti socialiste SFIO, il importe de comprendre les dynamiques qui aboutissent à ce résultat. Qui sont les principaux militants à l’œuvre ? Quels sont leurs objectifs politiques ? Comment la scission s’effectue-t-elle en pratique ? Comment le PC s’organise-t-il à ses débuts ? Quels sont alors les liens avec Moscou ?
C’est à ces questions que cet ouvrage entend répondre, en mettant en perspective les événements liés à la révolution russe. La création du PC n’est en effet pas un processus qui s’est réalisé en quelques jours ou en quelques semaines, mais un phénomène bien plus long – que l’on observe, avec d’autres modalités, ailleurs en Europe et dans le monde. S’appuyant notamment sur des archives inédites, ce livre est une synthèse de référence qui renouvelle la compréhension de cet événement majeur de notre histoire politique et sociale.


Sommaire :
Introduction
Chapitre I : Des communistes en France avant 1914
   a) D'une Internationale à l'autre

   b) Le mouvement ouvrier face à la menace de guerre
Chapitre II : Les pacifistes révolutionnaires contre la Première Guerre mondiale
   a) Zimmerwald
   b) Une scission morale entre socialistes
   c) La rupture de l'Union
sacrée
Chapitre III : La révolution en Europe, la révolution en France ?
   a) Une nouvelle Internationale
   b) L'essor du Comité de la 3e Internationale
   c) Luttes sociales et électorales
Chapitre IV : La scission
   a) Le deuxième congrès de l'Internationale communiste
   b) Les courants opposés
   c) Le Congrès de Tours
   d) Rivalité entre les deux partis socialistes
Chapitre V : Dans l'aube naissante d'une claire journée
   a) La SFIC au travail
   b) Un parti confronté au reflux
   c) Le front unique en débat
   d) Création de la CGTU
   e) A deux millimètres de la scission
Chapitre VI : Le tournant irréversible de 1924
   a) Le mot d'ordre de bolchevisation
   b) L'opposition communiste
   c) Processus de bureaucratisation
Conclusion
Annexes

Orientation bibliographique et Principales archives utilisées
Glossaire des principaux militants du PC cités
Index


Annonce d'un meeting du Comité de la 3e Internationale pour l'adhésion du Parti socialiste SFIO 
à l'Internationale communiste (dans le Bulletin communiste, septembre 1920)
[Cette organisation était bien le Comité de la 3e Internationale (C3I), parfois écrit Comité de la IIIe Internationale ou Comité de la Troisième Internationale ; et non "Comité pour la 3e Internationale", "Comité pour la IIIe Internationale", "Comité pour la Troisième Internationale", "Comité pour l'adhésion à la IIIe Internationale", ou "Comité pour l'adhésion à la Troisième Internationale" qui sont des appellations erronées]

Détail d'une affiche de 1922 : la féministe révolutionnaire Marthe Bigot se présente comme candidate illégale du Parti communiste lors d'élections municipales partielles.
Dans L'Humanité du 8 mars 1923, la communiste Louise Heuchel publie un article à l'occasion de la Journée internationale des femmes, en concluant : "La libération des travailleuses sera l'oeuvre des travailleuses elles-mêmes."

Tampon du Bureau politique du Parti communiste SFIC (Section française de l'Internationale communiste).
Boris Souvarine délégué du "Parti communiste de France" au Comité exécutif de l'Internationale communiste, juillet 1921.

Annonce de 1921 pour L'Internationale, le nouveau quotidien de la Section Française de l'Internationale Communiste (SFIC), encore désignée "Parti socialiste", peu avant d'être renommée Parti communiste.